En toute intimité…

Quels sont vos liens avec Haguenau ?

J’y suis né, j’y ai grandi, et j’y ai été scolarisé de l’école maternelle au lycée.

J’en suis parti, j’y reviens toujours avec plaisir

Comment est née cette passion ?

Le mot talent ne fait pas vraiment partie de mon vocabulaire, et je n’ai pas – à proprement parler – de passion pour les arts. Ce serait davantage une façon de voir le monde, forgée par mon histoire familiale autant que par la géographie dans laquelle j’ai grandi, et influencée par les personnes et les œuvres que j’ai pu rencontrer dans l’enfance puis à l’adolescence.

J’ai assez tôt éprouvé le besoin d’exprimer, de partager cette sensibilité, et les arts visuels tout comme l’écriture m’ont paru être de bons outils ; sans doute parce que j’ai eu la chance de côtoyer dans ces domaines des enseignant.e.s totalement impliqué.e.s, qui m’ont encouragé dans cette voie à laquelle je n’étais pas socialement prédestiné.

Une anecdote ou une citation ?

« Lorsque l’on va contre son propre intérêt, lorsque l’on sabote, c’est toujours par fidélité à une chose plus obscure, dont on sait secrètement qu’elle a raison ».

Yannick Haennel (« Tiens ferme ta couronne » – roman)

Un de ses souvenirs marquant ?

L’un des plus marquants : au tennis à 12 ou 13 ans, une défaite impeccable, 6-0 / 6-0 au premier tour du Tournoi de l’Entente à Gambsheim. Sur le terrain, une colère homérique de ma part, en dehors, la stupéfaction de ma mère devant tant de fierté mal placée. J’ai compris que je n’étais pas taillé pour m’exprimer au travers de la compétition – quelle qu’elle soit.

Que pouvons-nous vous souhaiter pour le futur ?

Des intuitions et de l’endurance

Quelques mots pour « Haguenau, Terre de Réussites » 

J’espère que HTR continuera d’explorer les domaines les plus divers, les réussites les plus secrètes et improbables.